De l'utilité de la souplesse dans les voiles épaisses ?

Bonjour,
Cela fait maintenant deux ans que j'ai créé ce forum, ce qui m'a permis de creuser certains domaines que je ne connaissais que partiellement.
Jonque et voile épaisse, entre autres.
Plus j'avance dans mes reflexions, plus elles évoluent sans pour autant s'affirmer catégoriquement.
La cause: l'impossibilité de comparaison dans le réel, un manque cruel.
Beaucoup d'idées sont là, se matérialisent, mais elles ne se confrontent toujours pas.
Sans parler de la présence de brevets qui rendent l'information partielle et partisane.
-
S'il est un concept que je remets de plus en plus en cause dans le cadre des profils épais, c'est bien celui de la souplesse, non pas de l'enveloppe mais de la structure porteuse.
Préalable (cette souplesse) dont j'ai de plus en plus l'impression que c'est un faux problème, ou plutôt une condition qui aurait bien moins d'importance.
Pourquoi ?
Avec les profils épais, on change de paradigme.
La nette amélioration de la trainée, l'aspect compensé des profils (par la partie en avant de l'axe de rotation) rendent la voilure beaucoup moins violente dans son comportement, que le duo marconi/bermudien.
Il suffit de lire les premières sensations de ceux qui ont navigué avec des ailes rigides, et même souple : au début, l'aile leur parait presque neutre tellement le comportement est peu tangible, et pourtant l"efficacité est réelle, la puissance au rendez-vous.http://www.voiles-alternatives.com/viewtopic.php?f=2&t=146
je rappelle que l'écoute d'un AC45 se réduit à un simple brin pour une surface en jeu de 93,7 m² !
C'est totalement bluffant et c'est dire si la répartition des forces en jeu est très différentes de celle qu'on connait sur les voiles classiques/modernes, ou traditionnelles.
-
En fait, de très bon profils bien respectés permettrait d'obtenir une voilure au comportement "doux" (tout ce qu'on demande en croisière) et efficace. Peut être plus doux qu'une aile dont la forme de l'enveloppe serait massacrée dès une augmentation significative de la force du vent, ce qui détériorait par la même occasion le duo trainée/portance.
La meilleure façon de conserver cet avantage (le comportement doux) serait de préférer une structure rigide (les nervures), une mise sous tension (moins importante que pour du Marconi) et l'utilisation de tissus plus performants que ceux, à bâches, utilisés pour les voiles de jonques.
Une aile souple (par l'enveloppe) ainsi conçue ne serait pas pour autant privé de souplesse (comportement général). Loin de là me semble t'il.
Voilà où en est ma réflexion et bien sûr, rien est arrêté !
Laurent
Cela fait maintenant deux ans que j'ai créé ce forum, ce qui m'a permis de creuser certains domaines que je ne connaissais que partiellement.
Jonque et voile épaisse, entre autres.
Plus j'avance dans mes reflexions, plus elles évoluent sans pour autant s'affirmer catégoriquement.
La cause: l'impossibilité de comparaison dans le réel, un manque cruel.
Beaucoup d'idées sont là, se matérialisent, mais elles ne se confrontent toujours pas.
Sans parler de la présence de brevets qui rendent l'information partielle et partisane.
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S'il est un concept que je remets de plus en plus en cause dans le cadre des profils épais, c'est bien celui de la souplesse, non pas de l'enveloppe mais de la structure porteuse.
Préalable (cette souplesse) dont j'ai de plus en plus l'impression que c'est un faux problème, ou plutôt une condition qui aurait bien moins d'importance.
Pourquoi ?
Avec les profils épais, on change de paradigme.
La nette amélioration de la trainée, l'aspect compensé des profils (par la partie en avant de l'axe de rotation) rendent la voilure beaucoup moins violente dans son comportement, que le duo marconi/bermudien.
Il suffit de lire les premières sensations de ceux qui ont navigué avec des ailes rigides, et même souple : au début, l'aile leur parait presque neutre tellement le comportement est peu tangible, et pourtant l"efficacité est réelle, la puissance au rendez-vous.http://www.voiles-alternatives.com/viewtopic.php?f=2&t=146
je rappelle que l'écoute d'un AC45 se réduit à un simple brin pour une surface en jeu de 93,7 m² !
C'est totalement bluffant et c'est dire si la répartition des forces en jeu est très différentes de celle qu'on connait sur les voiles classiques/modernes, ou traditionnelles.
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En fait, de très bon profils bien respectés permettrait d'obtenir une voilure au comportement "doux" (tout ce qu'on demande en croisière) et efficace. Peut être plus doux qu'une aile dont la forme de l'enveloppe serait massacrée dès une augmentation significative de la force du vent, ce qui détériorait par la même occasion le duo trainée/portance.
La meilleure façon de conserver cet avantage (le comportement doux) serait de préférer une structure rigide (les nervures), une mise sous tension (moins importante que pour du Marconi) et l'utilisation de tissus plus performants que ceux, à bâches, utilisés pour les voiles de jonques.
Une aile souple (par l'enveloppe) ainsi conçue ne serait pas pour autant privé de souplesse (comportement général). Loin de là me semble t'il.
Voilà où en est ma réflexion et bien sûr, rien est arrêté !
Laurent